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Sisyphe sur les rails : le nettoyage des voies sur notre ligne

voies-gagny

 

Je reçois régulièrement des remontées sur le nettoyage des voies, via vos commentaires, le formulaire de suggestion de sujet ou sur Twitter. Certaines  voies sont en effet jonchées de multiples déchets qui, malheureusement, ne sont pas toujours là d’hier…

 

 

Pourquoi alors le nettoyage n’est-il pas réalisé plus souvent ? Ou programmé dès qu’il y a un signalement?

Mais aussi… une fois qu’elles sont nettoyées, comment s’assurer qu’elles restent propres ?

 

« Quant aux bouteilles plastique, canettes de boissons, sachets divers, c’est quand même une incitation pour les contrevenants “en herbe” de s’exprimer et de faire la même chose. Ce sont de “petites choses” mais rajoutées au reste cela donne une impression de « laisser aller »

(Extrait d’une contribution de « @Georges » sur le blog du RER E)

 

La procédure : comment s’y prend on pour organiser le nettoyage de nos voies ?

Il y a une règle à laquelle, cela va sans dire, nous ne pouvons pas  déroger : il ne  faut plus aucun train en circulation sur la ou les voies à nettoyer.

En règle générale le nettoyage est donc réalisé de nuit et, très souvent, nous profitons de travaux sur les voies pour l’effectuer, puisque ces travaux interrompent tout ou partie du trafic (car oui, il y a du trafic la nuit aussi !)

Plusieurs conditions doivent être remplies en prenant en compte les contraintes : d’infrastructure (gestion du trafic, des voies, des travaux), de sécurité (du chantier et des personnes) mais aussi de disponibilités des entreprise de nettoyage.  La planification des opérations de nettoyage jongle donc avec l’ensemble de ces paramètres.

Le nettoyage d’une portion de voies nécessite toujours des autorisations spécifiques et codifiées, et un calendrier défini à l’avance avec le prestataire.

Le calendrier nettoyage est ainsi prévu plus d’un an à l’avance. Il arrive cependant  qu’il soit régulièrement modifié, en fonction des travaux à réaliser.  Les opérations de nettoyage peuvent donc être repoussées comme cela a été le cas par exemple à Chelles  dans la nuit du 8 et du 9 septembre ou certaines voies finalement indisponibles n’ont pu être nettoyées.  La zone prévue pour le nettoyage peut-être occupée par ces travaux, ou nécessiter le passage de trains travaux non prévus à l’origine.

Qui effectue le nettoyage des voies ?

Ce sont des entreprises de nettoyage spécialisées, qui doivent impérativement proposer des agents de nettoyage formés à ce type d’intervention (formés aux procédures de sécurité). Mais il faut également obligatoirement un agent SNCF habilité pour protéger le chantier et permettre à des personnes extérieures à l’entreprise d’accéder aux voies et d’exercer leur métier en toute sécurité.

Cet agent sera est un peu le « chef d’orchestre » de l’opération de nettoyage. Il connaît le « terrain », et sait notamment ce qu’il se passe et circule sur les voies. Il est possible par exemple d’avoir des circulations sur les voies contiguës à celles où le nettoyage a lieu (sinon, il serait encore plus compliqué de le programmer), qui nécessitent de guider correctement les intervenants du nettoyage.

Un exemple récent à Gagny:

Pour rendre plus concret le travail effectué  lors d’une opération de nettoyage voies, voici en chiffres et en images celle  qui a été réalisée sur les voies de la gare de Gagny dans les nuits du 5 au 6 et du 6 au 7 septembre derniers :

  • 6 agents de l’entreprise de nettoyage par nuit, pendant 5h30 par nuit, ont été nécessaires ;
  • 1 agent SNCF pour assurer la sécurité des personnes et du chantier ;
  • 104 sacs de 110L ont été ramassés pour les deux nuits soit l’équivalent de environ 650 kg.
  • Coût de l’opération : 6.200 €

 

sacs-poubelle

 

Une partie des sacs de déchets ramassés en gare de Gagny

 

 

 

 

voies-apres-nettoyage

 

 

 

 

La voie après nettoyage

 

 

 

 

 

Certaines voies ont également été nettoyées en gare de Chelles le 8 septembre dernier, les clients de cette gare l’ont peut-être remarqué après-coup ?

Les prochaines opérations de nettoyage des voies sur la ligne du RER E auront lieu au mois d’octobre au Chénay Gagny, à Tournan

 

Comment faire pour éviter tous ces déchets sur les voies, alors  que les gares sont nettoyées ?

Je sais que la première réaction quand on est en face d’une voie sale, c’est : il suffit de faire plus de nettoyage. On pourrait imaginer d’augmenter le budget pour le nettoyage des voies jusqu’à ce que ça fonctionne (que les voies soient tout le temps propres) mais la problématique c’est qu’il n’y aurait de toutes façons pas de créneaux disponibles dans le planning des travaux pour augmenter la fréquence du nettoyage.

Les gares sont nettoyées quotidiennement en particulier le ramassage des déchets et le vidage des poubelles.  Néanmoins, même dans un laps de temps court, on peut avoir rapidement des déchets qui s’accumulent

Donc, est-ce une fatalité ?

Je ne pense pas. Il y a au moins trois pistes que nous évoquons en interne (en général) :

1.il y a des raisons liées aux installations que nous pourrions améliorer : manque de poubelles dans la gare, sur le quai. Or si cela peut encore exister dans certaines gares, cela ne me paraît plus vraiment le cas en Île-de-France. Nous avons tout de même, dans nos gares, des poubelles à intervalles réguliers sur les quais. Et elles ne sont pas débordantes à la fin de la journée (ce qui pourrait aussi être une explication, ou disons un facteur).

2.comme il y a un problème de comportement, nous proposons des campagnes de sensibilisation, pour susciter au moins chez une partie du public une prise de conscience. Lors de la dernière (que personnellement je trouvais plutôt ingénieuse) de votre opinion, vous avez trouvé que ça ne servait à rien

3.Depuis peu, comme dans les trains, nous avons mis en place des « flashcodes » dans certaines gares qui vous permettent de signaler un défaut de nettoyage. Votre signalement est envoyé directement au prestataire qui a un délai de 24h en semaine pour intervenir. Je reviendrai prochainement vous expliquer en détail dans un article dédié ce dispositif. Néanmoins pour toutes les contraintes de planification évoquées ci-dessus ce dispositif n’est pas applicable au nettoyage des voies.

Nous avons donc un peu épuisé les réponses classiques.

En un sens, la SNCF ne peut pas résoudre les problèmes dits « d’incivilités » dans les espaces publics. Mais je pense qu’il y a quand même des choses à « faire », et, pour l’aborder, je vais prendre mon exemple… où personnellement  je n’ai rien fait :

La semaine dernière à Meaux, j’étais à côté d’une dame en train de manger son sandwich sur le quai.

Elle a fait tomber sa serviette en papier sur le sol. Chose rassurante, cela l’a visiblement gênée et au bout d’un moment, autrement dit, après réflexion elle l’a finalement… poussée du pied sur les voies.….

Je vous raconte ça non pas pour pointer du doigt car chacun d’entre nous vit cela toutes les semaines mais parce que je venais de voir justement nos équipes de nettoyage, et que j’ai été tenté de simplement lui dire que ce n’était pas correct.

Pas « en tant qu’agent SNCF », mais simplement parce que je suis sa voisine, dans un espace public, au moment où elle s’affranchit tranquillement de l’effort minimal qui est attendu de chacun d’entre nous.

Mais je ne l’ai pas fait, par peur de sa réaction : « et alors, y a des gens qui sont payés pour nettoyer». Peut-être aurais-je dû dès le départ ramasser sa serviette et aller la jeter ? Mettre un peu mal à l’aise, mais sans avoir à trouver la bonne manière de l’aborder…

Cela m’intéresse de savoir si vous l’avez déjà fait, dire quelque chose dans ce genre de cas, et avec quel argument, ou quelle approche.

 

 

26 commentaires pour “Sisyphe sur les rails : le nettoyage des voies sur notre ligne”

  1. Pascale94 dit :

    J’ai déjà fait la remarque suivante (toute innocente, ça je sais bien faire) à une personne ayant jeté sciemment un papier par terre : « oh excusez-moi Monsieur, vous avez perdu quelque chose ! »
    Il l’a ramassé, et même remerciée 😉

  2. georges dit :

    Je comprends parfaitement ces délais pour le nettoyage, même si une rapidité administrative et technique serait souhaitable sur ce sujet. A ce propos, en Gare de Chenay Gagny, quai direction Paris, j’ai constaté il y a une semaine que le nettoyage avait été fait sur cette ligne, sauf qu’il est fait au 3/4, détritus et herbes sauvages subsistent sur le dernier 1/4 du quai et talus, et cela s’arrête à 1m50 de la pancarte DANGER NE PAS TRAVERSER LES RAILS. On se pose « quant même » des questions sur l’esprit d’initiative de l’Entreprise chargée de ces prestations. Quant aux observations envers d’autres usagers, je l’ai fait dernièrement pour une personne qui fumait, elle est partie fumer dans le wagon suivant. J’y renonce, d’autant que prenant une photo il y a quelque temps dans les rues de Paris une personne a voulu casser mon appareil. Decidement, la France a énormément changé depuis quelque temps. Mieux vaut garder ses distances.

  3. Z20900Passer au statut dit :

    Tout d’abord bravo, c’est bien d’entretenir les voies et les abords, mais cela devrait a minima être prevu 1 à 2 fois par an pour chaque gare.

    Je rejoins (pour une fois) Georges, lorsque une zone de nettoyage est définie, pas question de faire 1,50m de plus même s’il reste des detritus et c’est bien dommage.
    C’est exactement ce qu’il s’est passé à Gagny, les voies accolées aux quais ont été nettoyées mais pas les voies de services juste apres.

    Cependant cela est nettement plus propre.

    Concernant un sujet qui est régulièrement revenu ces derniers temps, et de sources sûres, il n’y a aucun miracle à attendre concernant la végétation envahissante le long les voies.
    Le debroussaillage etait autrefois réalisé par les services de l’infra de la SNCF , devenu SNCF réseau. Les effectifs ont beaucoup baissés ces dernières années, rajouté à cela l’augmentation très importante des travaux d’entretien et de renouvellement du réseau, la végétation n’est clairement pas une priorité. Seul les zones critiques seront traitées.

    Concernant les mauvaises herbes qui poussent sur les quais, un avenant au contrat doit être fait auprès du nouveau prestataire de nettoyage des gares pour qu’ils puissent s’en charger, apres avoir reçu le plan de prévention. Cela prendra du temps.

    Pour le nettoyage des voies, Laetitia tout expliqué

    Je reformule une vieille demande, a quand un nettoyage des parois vitrées au dessus es escaliers en gare de Chelles ? L’extérieur est fait, l’intérieur jamais. Un coup de propre serait le bienvenue.

    • georges dit :

      A part cette « histoire » de blocage sur le soutien d’affiches illégales d’appel à la grêve, on m’y avait d’ailleurs répondu par laetitia, je ne vois pas de désaccords, en règle générale., et je persiste à dire que les machines à vapeur c’était pas si mal. De toutes façons selon certaines infos on aura bientôt des TGV sur de petites lignes de desserte. Faut bien faire travailler les ENtreprises.

    • LaetitiaPasser au statut dit :

      Bonjour @Z2900, j’ai transmis votre témoignage pour les parois vitrées au dessus des escaliers en gare de Chelles.
      Ce nettoyage fait l’objet d’une prestation complémentaire au contrat nettoyage. Cette demande est relancée régulièrement, mais comme ce nettoyage engage la zone dangereuse (côté quai) et que le nettoyage intérieur doit être realisé de nuit, il faut des autorisations que nous n’avons pas encore obtenues.
      La demande est à nouveau relancée.

  4. Paulo Aquino dit :

    « Je rejoins (pour une fois) Georges, lorsque une zone de nettoyage est définie, pas question de faire 1,50m de plus même s’il reste des detritus et c’est bien dommage. »
    « Les effectifs ont beaucoup baissés ces dernières années, rajouté à cela l’augmentation très importante des travaux d’entretien et de renouvellement du réseau, la végétation n’est clairement pas une priorité. Seul les zones critiques seront traitées. »

    il ne manque plus que le paramètre « organisation », qui boucle le tout: la séparation des activités.

    chaque opération de nettoyage est depuis lors définie selon un découpage du réseau par voie, voire section de voie, de la même manière que les travaux voie (avec des procédures bien plus complexes qu’auparavant), les travaux caténaires, le graissage des appareils de voie, etc… et (pour faire très simple) une programmation prévoyant un ensemble complexe interactif qui ne souffre aucun écart (ce qui est prévu le jour J pour la nuit J/J+1 est immuable)

    nettoyage des voies ? sur une quarantaine de gares de la L, par exemple, on décompte plus de 200 opérations possibles… sachant que pour être prévue, aucune opération incompatible ne doit avoir été programmée. le tout ressemble à un puzzle plurifonctionnel pas évident du tout à gérer.

    pour les « gares intermédiaires », la moindre fermeture de voie de ligne (indispensable à toute opération voie, et effectué entre les deux postes encadrants, qui peuvent être distant de x km) rend impossible toute opération de nettoyage.

    et en terme de procédure, attention, chaque entité à ses prérogatives qu’il serait migrainisant de trop détailler ici.

    un exemple typique: l’équipe de nettoyage (entreprise extérieure) doit faire une demande par une procédure donnée à l’agent habilité « Agent Sécurité du Personnel » (ASP, chargé de superviser l’activité en termes de délimitation de la zone d’intervention, d’assurance que les intervenants ne sortent pas du gabarit de la zone) », issu de Transilien ou de la fonction déléguée (par exemple l’Aiguilleur d’un poste tenu par au moins 2 agents), cet ASP devant ensuite s’adresser à l’Agent-Circulation ‘AC) concerné par une autre procédure, qui vient s’intégrer à l’ensemble des opérations voie/caténaires/etc… en cours ou prévues, pour obtenir la protection du personnel dans les conditions prévues, puis accord AC-ASP, accord ASP-Equipe de nettoyage et à la fin de l’intervention rebelote et dix de der dans l’autre sens.

    résumé: un puzzle sur papier millimétré sur lequel le nettoyage est inséré au crayon-loupe, car il y a une forte probabilité que diverses activités soient en cours sur une ou plusieurs zones adjacentes ou contiguës. Y compris avec circulation éventuelle de trains de travaux bien sur.

    • georges dit :

      je suis d’accord, pour une fois, avec votre plaidoyer

    • georges dit :

      @Paulo aquino./ excusez moi, vous n’avez fait que reprendre le commentaire de Z20800. Ce « pour une fois » est un peu énervant. Pour
      ces détritus et ce dernier 1/4 du quai non nettoyé je vérifie l’ensemble des quais ce matin, à Chenay Gagny, et poserai la question à Laetitia. Ce n’est pas le plus urgent à la SNCF mais le nettoyage s’arrête « pîle » à 1m50/2m de la pancarte « danger ne traversez pas » illisible par l’envahissement des herbes. ça fait « négligence » dans le boulot de cette entreprise.

    • Z20900Passer au statut dit :

      @Georges, c’était du second degré

      Tout ça pour dire que c’est très bureaucratique mais qu’on ne peut pas faire autrement pour assurer la sécurité du personnel et des circulations.
      Cependant, cela n’empêche en rien d’effectuer le nettoyage plus régulièrement

    • Paulo Aquino dit :

      bonjour georges

      je n’ai fait que reprendre la phrase entière, sans préjuger effectivement de ce « pour une fois » …

      si vous relisez bien mon commentaire, j’ai apporté certaines précisions:

      — concernant les gares intermédiaires, pour lesquelles les opérations de nettoyage sont extrêmement difficiles à programmer, (sur la L « bon courage », peut-être est-ce moins le cas sur la E)
      — concernant cette avalanche de procédures, que Z20900 décrit bien comme nécessaire pour assurer la sécurité des intervenants, SAUF QUE (et c’est primordial) la séparation des activités à radicalement changé la donne, et il faut lourdement insister sur les conséquences de cette décision.

      Pour le nettoyage des voies comme pour beaucoup d’autres opérations (qui vont des ouvertures de gares au ramassage des objets dans les voies en passant par les mises à quai de matériels voyageurs…), cette séparation amène souvent le voyageur à observer ce qui sera interprété comme une réalisation approximative (on s’arrête à 2m) ce que vous traduisez justement par « ça fait “négligence” dans le boulot de cette entreprise ».

      on pourrait citer des dizaines d’exemples complexifiant grandement l’organisation et concernant des situations qui vous concernent directement.

  5. georges dit :

    @laetitia/ J’ai constaté ce matin 9H que dans l’ensemble, à Chenay gagny, le nettoyage a bien été effectué, regrets de constater que 1m50/2m avant la pancarte DANGER le débrousaillage n’a pas été fait, soit direction Paris 1er quai, en fait le quart de la totalité du quai, par ailleurs après la fin du quai jusqu’au pont, en passant par le panneau des signaux, il y a toujours bouteilles, canettes, plastiques, etc….pourquoi l’Entreprise chargée du nettoyage n’a pas fini le boulot ??

    • Paulo Aquino dit :

      « par ailleurs après la fin du quai jusqu’au pont, en passant par le panneau des signaux, il y a toujours bouteilles, canettes, plastiques, etc….pourquoi l’Entreprise chargée du nettoyage n’a pas fini le boulot ?? »

      réponse volontairement rapide

      (je laisse bien sur à Laetitia le soin d’apporter les infos correctes concernant ce secteur de la E)

      un TRES GRAND CLASSIQUE, les opérations de nettoyages étaient prévues sur la ou les zones de protection sur laquelle ce nettoyage a été effectué.

      la ou les zones élémentaires de protection correspondantes (de l’extrémité du quai jusqu’au pont…) étaient accordées pour des travaux voie et/ou caténaires, ou du graissage d’appareil de voies, toutes ces opérations étant incompatibles et (dans mon secteur bien sur) il y en a « partout et ailleurs ».

      j’ai eu très récemment un cas dans une gare comportant 3 voies à quai: deux des voies ont pu être accordées, la 3ème non (pour les mêmes raisons)

    • georges dit :

      @Paulo aquino/ Je comprends car j’ai travaillé dans des Entreprises ou on finissait par « baisser les bras » devant l’inertie administrative, devant des urgences. la réaction de l’usager sncf est la suivante – pagaille ou manque de moyens et de personnel -, c’est très inquiétant. Mettons nous à la place d’un futur locataire qui visite un appartement avec au rez de chaussée, dans la rue, un amoncellement d’ordures depuis 1 mois. Il va ailleurs. Faudrait « quant même » changer ce système. De nombreuses Entreprises seraient avides de nettoyer très rapidement., en mai juin, avant les chaleurs, C’est ça aussi un « petit coup de pouce » à l’emploi. On a l’impression qu’en France on en n’a pas besoin.

    • Paulo Aquino dit :

      vous avez raison Georges, à savoir – et c’est malheureusement transparent pour les voyageurs – on agit de plus en plus, en diverses occasions (concernant certaines décisions de circulation, la transmission de l’information…) où on peut prendre la responsabilité de le faire (ce n’est évidemment pas systématique) bien au-delà de nos prérogatives, et ce dans tous les domaines.

      « faudrait changer ce système » trèèèès bonne remarque, vous aurez bien sur compris que la séparation des activités voulue par les « hautes sphères » a justement grandement modifié plein de choses, et si un agent donné ayant connu l’époque pas si lointaine où la « plurifonctionnalité » était courante pourrait encore effectuer certaines tâches en théorie, les habilitations correspondantes à nombre d’opérations/procédures/interventions ont aujourd’hui été transférées à d’autres entités et il ne peut plus les effectuer, notamment en cas d’incident.
      fini.

      c’est pour cela qu’il est nécessaire de tout faire pour que les générations peu expérimentées ne « laissent pas tomber » par découragement, quelles que soient les entités, les missions et l’organisation théorique de cette sectorisation qui complique tout.

      tout faire… à commencer par une formation directe, quasi-permanente, qui va bien au-delà des procédures, directives et autres réglementations de tous types.

    • LaetitiaPasser au statut dit :

      Bonjour @georges, @Z20900 et @Paulo Aquino ont déjà apporté des compléments d’information basés sur leurs expériences et qui qui permettent de mieux comprendre la complexité du nettoyage des voies. Pour compléter: dans le cadre de la separation des activités le contrat signé avec le prestataire prévoit le nettoyage des voies le long des quais mais pas au-delà.
      Pour la végétation, les agents de nettoyage enlèvent le plus simple mais ne sont pas équipés d’outils pour réaliser le désherbage.

    • marquetPasser au statut dit :

      J’ai constaté il y a « quelque temps » dans des pays « en voie de développement » usines neuves en brousse sans route ni électricité, camions neufs au bord de la route sans pièce détachée, le tout rouillant, s’abimant, et finissant à la casse (on le voit dans quelques régions de France). On construit d’abord à grand frais et ensuite ça finit à la poubelle. Je comprends ces problèmes administratifs et de retards mais il faut avouer que cela me rappelle l’image de la SNCF, dans d’autres domaines c’est d’ailleurs pareil.

  6. georges dit :

    @Z20900/ C’est pas grave.

  7. RLB93Passer au statut dit :

    Moi je ne soutiens pas Georges, j’ai connu la fin des locos à vapeur, j’habitais au dessus des voies proches de Saint-Lazare jusque l’âge de 8 ans, bonjour la pollution, car la vapeur est engendrée par le charbon. Paris était tout noir avant. Et en plus les gens se chauffaient aussi au charbon… Le genre de problèmes que je vois aujourd’hui est par exemple le passage du TGV à 140 kmh à Noisy-Le-Sec au moment où des centaines de personnes descendent du train aux heures de pointe.

    • georges dit :

      Bonjour, vaste sujet mais il faut comparer l’identique. J’habitais quant j’étais gosse dans le Nord, le bassin de la sambre, et il y avait des trains pour aller dans toutes les petites villes. Je prenais couramment le rapide ou express pour Paris et ça se passait bien. Maintenant effectivement ça pollue moins dans les petites villes puisque beaucoup de lignes sont devenues des sentiers sans trains. Par contre pour les habitants c’est devenu un « casse tête » pour se déplacer, sauf voiture. Maintenant j’habite la banlieue Est de Paris et encore ce matin j’ai été coincé gare du Nord. C’est une autre époque et je ne sais si ç’est mieux maintenant. Je ne le pense pas. C’est plus une « histoire » de desserte, de réseaux, que de trains vapeur. Chacun sa vie et son environnement. On est à « 35H » (on était) mais vu le temps passé dans les transports beaucoup consacrent plus de temps pour le boulot qu’avant. Faites un test /Fourmies 59 vers LILLE 59 (à 120 bornes) par le train, et vous verrez qu’il y a 30ans c’était plus facile.

    • georges dit :

      …..60 ans même car il y a 30 ans il n’y avait déjà plus de gare à Fourmies d’où….bus…changements….train….autre train….etc….bon courage.

  8. RLB93Passer au statut dit :

    @georges : je comprends votre point de vue, dans le sens qu’on arrêtait pas les trains en marche au moindre soucis, quand on voit parfois qu’un malaise voyageur suffit à supprimer plusieurs trains d’affilée : ainsi dans le métro ils ne font pas ça, ils sortent la personne du wagon (j’ai vu le cas). bon courage aussi.

    • georges dit :

      j’arreterai ici car on est hors sujet mais si je fais le bilan cette semaine/ Lundi matin CheNay Gagny train de marchandises bloqué/ 20min de retard/ On arrive à Bondy/ système d’alarme 15min de retard/ Pantin/REsystème d’alarme/ Gare du Nord arrêt définitif et train pour Haussmann bondé et impraticable. faut attendre le suivant//// Passons à jeudi : fin de matinée. Plus de RER E Gare du Nord/ départ gare de l’Est,/// passons à ce jour vendredi/ 11H30. plus de RER E gare du Nord/système d’alarme. Je me rends à gare de l’Est : panneaux d’information défectueux/ je reviens à Magenta et je pars enfin vers Chenay Gagny….si on comptait les HEURES de retard sur le mois ça fait pratiquement souvent une journée de boulot « en l’air » (en étant gentil).

  9. RLB93Passer au statut dit :

    @georges : effectivement vous êtes gentil car les déviations vers la gare de L’Est ont toujours été une mauvais blague : pas de train vers Chelles et toujours rien à gare du nord sur le E quand c’est un problème dans le tunnel (vu 2 fois récemment) : 3h pour rentrer chez moi de La Défense (car le A avait aussi un problème) : devoir prendre le B à gare du nord jusqu’à Aulnay puis le tram en entier jusqu’à Bondy !!

  10. RLB93Passer au statut dit :

    Tout ça un vendredi soir la veille d’un départ en congés (22 juillet)…

Les commentaires sont fermés.

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